Lire nos articles sur Dominique reynié, et plus particulièrement sur cette magouille des Ripoux-blicains du PS et de LR.
Cette affaire est un scandale d’État. Encore la preuve que la justice est manipulée à des fins politiques. Nous ne sommes plus en démocratie.
Révélations sur France3: pour empêcher Louis ALIOT et le FN de gagner la Région, Carole DELGA et les socialistes… https://t.co/E3jUZOsNaY
— FN65 (@FNHP65) 30 mai 2016
remercions @DominiqueReynie pour avoir donner la région a la Gauche @louis_aliot https://t.co/5kTLVIaI6Z
— ANGELO MLP2017 (@hugoengel4) 30 mai 2016
Article du Blog Politique de France 3 Midi-Pyrénées
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La « bienveillance » de ses adversaires socialistes
Tout cette agitation (souterraine) et le sol qui commence à trembler sous les pieds de Dominique Reynié sont bien partis d’une faille localisée dans l’Aveyron. Dominique Reynié a raison. Sa chute a des racines locales. Mais il a également bénéficié d’une « protection » également très locale. Une « protection » localisée dans… le camp adverse.
Lors d’une réunion à Millau, un militant socialiste interpelle ses instances départementales. Il connaît le dossier Reynié et veut saisir la justice. II demande l’autorisation au 1er fédéral de l’Aveyron. Carole Delga est présente. Un des piliers de sa campagne, l’ancien sénateur de l’Aveyron, Alain Fauconnier également. Réponse : non. Pas question de bouger.
Cette bienveillance peut surprendre. Eliminer ou du moins affaiblir un concurrent, c’est de bonne guerre dans une bataille électorale. Sauf, quand le concurrent est un concurrent utile. Suffisamment haut dans les sondages pour barrer la route à Louis Aliot et au Front National. Suffisamment bas pour ne pas constituer un danger pour la candidate socialiste.
Il nous va très bien Reynié, faut surtout pas nous le changer ».
Quelques temps après la réunion de Millau, un des plus proches collaborateur de Carole Delga, explicite les choses : «Il nous va très bien Reynié, faut surtout pas nous le changer ». Ce sont quasiment les mêmes mots utilisés par celui qui va devenir le directeur de cabinet de la future présidente de Région. Laurent Blondiau est alors en charge de la campagne de Carole Delga. Lors d’une opération autour du Canal du Midi, il n’hésite pas à dire au staff de Dominique Reynié qu’il faut conserver le candidat de la droite.
A l’époque de ces propos, la date de l’enregistrement de la candidature Reynié par la préfecture approche. Beaucoup s’interrogent sur l’attitude du préfet de région : va-t-il siffler la fin de la partie ? Pour le staff de Carole Delga, pas de doute, il faut le maintenir en piste.
Jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat
Paradoxalement, dans le même temps, Dominique Reynié reste confiant et affirme qu’il est parfaitement serein. Mais c’est également le cas de son entourage politique. Sacha Briand (conseiller régional et maire adjoint de Toulouse mais aussi avocat) a toujours affirmé que la question de l’éligiblité de Dominique Reynié ne se pose absolument pas. Même ligne du côté d’un autre conseiller régional LR, lui aussi avocat et élu municipal (à Montauban), Thierry Deville.
Ce sont les concurrents de Dominique Reynié qui ont conscience que la foudre peut tomber. Le premier ministre, Manuel Valls, et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve sont personnellement et directement avisés du dossier Reynié.
Le Conseil d’État a annulé vendredi pour des raisons d’inéligibilité l’élection comme conseiller régional de Dominique Reynié (Les Républicains), chef de file de la droite et du centre en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, près de 6 mois après le scrutin.
La plus haute juridiction administrative a estimé que M. Reynié, qui a mené la liste LR-UDI-MoDem aux régionales de décembre 2015, « ne pouvait être regardé comme ayant son établissement principal dans la région » lorsqu’il était candidat, le rendant ainsi inéligible.
Communiqué de presse de Louis Aliot, Vice-président du Front National
Le Conseil d’Etat vient n’annuler l’élection de Dominique Reynié, Continuer la lecture de Inéligibilité de Dominique Reynié : un camouflet pour les « experts » et les collusions de l’UMPS (Maj)