Ghislaine Dumesnil, conductrice de bus à la RATP, est l’auteur du livre: Mahomet au volant, la charia au tournant. Elle y décrit le mécanisme qui a amené la direction de la RATP à mettre en place un processus de lente islamisation de la régie.
Le livre « Mahomet au Volant, la Charia au tournant » est à la fois revigorant et désespérant.
Revigorant car on découvre qu’il y a en France des femmes capables de combattre les têtes plates qui nous entourent. Désespérant parce qu’on prend conscience de l’ampleur du mal qui nous touche. Un mal qui, comme le montre très bien Ghislaine Dumesnil, se nourrit des illusions postmodernes de nos dirigeants, de la couardise de certains français et de la soumission complice de nos syndicats immigrationistes.
En 2012, Riposte Laïque proposait à ses lecteurs une vidéo de témoignages de femmes travaillant à la RATP:
Aujourd’hui la presse, après nous avoir copieusement insulté, reprend nos infos qu’elle a été incapable d’aller chercher par elle-même. Que foutent les journalistes! Ils attendent qu’ un attentat dans lequel est impliqué un conducteur de la RATP soit commis pour enfin commencer à s’intéresser au problème. On vit dans un pays de dingue.
L’un des kamikazes du Bataclan était employé de l’entreprise publique pendant 15 mois. La montée de la communautarisation, surtout parmi les chauffeurs de bus, inquiète.
Samy Amimour, l’un des kamikazes du Bataclan, a travaillé à la RATP quinze mois entre 2011 et 2012. Un détail qui pourrait paraître anodin, mais qui en réalité est assez révélateur d’une tendance: la montée du communautarisme islamiste au sein de l’entreprise publique.
La multiplication d’incidents liés à l’islam a été signalée ces derniers temps, en particulier parmi les 17.000 chauffeurs de bus.«Pour éviter le caillassage des bus dans certains quartiers, [la RATP] a embauché des grands frères au profil peu recommandable. Depuis, elle fait le ménage.» raconte une source au Parisien.
Christophe Salmon, responsable CFDT à la RATP, parle lui de «comportements banalisés», comme «le refus de serrer la main de collègues féminines, ou le refus de prendre un bus qui a été conduit par une femme».
Élisabeth Borne, la présidente de la RATP a nié des troubles au sein de son entreprise: «Il faut faire très attention aux amalgames. Les recrutements à la RATP sont à l’image des quartiers qu’elle dessert. Il y a dans l’entreprise une obligation de laïcité. Un code de conduite très précis a été institué depuis 2013 à la RATP» a rappelé Élisabeth Borne, PDG de l’entreprise publique depuis mai dernier. «Aucun écart n’a été signalé depuis mon arrivée. Et si c’est le cas, tout ce qui est sanctionnable doit être sanctionné».
Depuis 2005, une clause stipule dans le contrat de travail des salariés un devoir de laïcité et de neutralité: «Vous vous engagez à adopter, dans l’exercice de vos fonctions, un comportement et des attitudes visant au respect de la liberté et de la dignité de chacun. En outre, la RATP étant une entreprise de service public qui répond au principe de neutralité, vous vous engagez à proscrire toute attitude ou port de signe ostentatoire pouvant révéler une appartenance à une religion ou à une philosophie quelconque».