Une preuve supplémentaire du caractère anti-démocratique de l’Union Européenne. C’est véritablement une folie. On impose au peuple une politique qu’il subit depuis 10 ans, qui ne marche pas et qu’il a massivement rejeté de façon démocratique. On voudrait une révolution en Italie on ne s’y prendrait pas autrement.
Il faut absolument donner une large majorité aux partis eurosceptiques et anti-immigration aux prochaines élections
Le président italien a annoncé dès dimanche soir la convocation de Carlo Cottarelli, un économiste de 64 ans, ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), surnommé « Monsieur Ciseaux » pour son rôle dans la réduction des dépenses publiques en 2013-2014 sous les gouvernements de centre-gauche. « Le président Mattarella a reçu le docteur Cottarelli, auquel il a demandé de former un gouvernement », a ensuite annoncé, lundi devant la presse, le secrétaire général de la présidence, Ugo Zampetti, à l’issue d’une entrevue entre les deux hommes.
L’Union européenne et les marchés financiers confisquent à nouveau la démocratie. Ce qui se passe en Italie est un coup d’État, un braquage du peuple italien par des institutions illégitimes.
Face à ce déni de démocratie, la colère des peuples grandit partout en Europe ! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 28 mai 2018
Pour comprendre la décision scandaleuse du Président Mattarella, il faut se souvenir de la déclaration de Juncker en 2015 : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». #Italie MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 28 mai 2018
Comme craint par les observateurs, le président Mattarella a rejeté la proposition de gouvernement de Giuseppe Conte, nommé trois jours avant président du conseil. Celui-ci a alors renoncé à former un gouvernement, ce qui va conduire le pays vers des élections anticipées.
Giuseppe Conte, choisi par le Mouvement 5 Etoiles (M5S, populiste) et la Ligue (extrême-droite) pour occuper la fonction de président du Conseil, a renoncé à former un gouvernement, a annoncé dimanche la présidence italienne après une rencontre entre Conte et le chef de l’Etat Sergio Mattarella.
Cette décision semble rendre inévitable la tenue de nouvelles élections législatives cette
année, après que le scrutin du 4 mars n’a permis de dégager aucune majorité au Parlement et plongé l’Italie dans une impasse politique.
Sergio Mattarella a de nouveau refusé d’accepter que l’économiste Paolo Savona prenne le portefeuille des Finances, a-t-on appris de sources politiques dimanche, en raison notamment de son hostilité connue et déclarée pour l’euro et pour les institutions européennes.
« C’est un conflit institutionnel sans précédent », a déclaré le chef de file de la Ligue dans une vidéo diffusée en direct sur Facebook.
Avant même la fin de la réunion entre Mattarella et Conte, Matteo Salvini avait annoncé, sans confirmer le veto présidentiel, que la seule solution désormais était la tenue de nouvelles élections législatives, probablement cette année.
« Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire », a-t-il dit devant des partisans rassemblés dans le centre de l’Italie.
Di Maio : « il s’agit désormais d’un problème démocratique. Soyons clairs, il est inutile d’aller voter si ce sont les agences de notation et les lobbies de la banque et de la finance qui décident du gouvernement. » #Italie #Euro
— Maxime Izoulet (@IzouletMaxime) 27 mai 2018