Espérons que M. Elkabbach ne va pas trop rudoyer M. Sarkozy. pic.twitter.com/VfFlLwYgfx
— Sébastien Fontenelle (@vivelefeu) 2 Juillet 2014
"Comment expliquez-vous que l'on s'acharne sur un innocent comme vous ?" (Elkabbach prépare ses questions) #20h #Sarkozy @Europe1 @TF1
— Jérôme Godefroy (@jeromegodefroy) 2 Juillet 2014
Morelle est viré quand il se fait cirer les pompes au bureau, mais Sarko a le droit de convoquer son cireur dans le sien ? #Elkabbach
— Laurent Chemla (@laurentchemla) 2 Juillet 2014
La transcription des questions d’Elkabbach à #Sarkozy est encore plus malaise que l’interview elle-même http://t.co/rptVX1fCoF
— Salomé Legrand (@Salome_L) 3 Juillet 2014
. @JP_Elkabbach qui compare #Sarkozy à Edmond Dantès dans le Comte de Monte Cristo DE BALZAC : #Fail sur le fond et la forme !
— Agnès Marion (@AMarion69) 2 Juillet 2014
Pour l’instant Sarkozy pose plus de questions qu’Elkabbach et Bouleau réunis
— Jean-Baptiste Garat (@Figarat) 2 Juillet 2014
Ça va être un grand moment de journalisme l’interview de Sarkozy par Bouleau et Elkabbach sponsorise par TF1 Bouygues et Lagardère Europe1
— LS_Tatihou (@LS_Tatihou) 2 Juillet 2014
Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1), qui interviewait déjà Valéry Giscard d’Estaing lorsqu’il était à l’Elysée, a donné sa pleine mesure mercredi, lors de son interview de Nicolas Sarkozy aux côtés de Gilles Bouleau (TF1).
EXCLUSIF – Nicolas Sarkozy : « Je suis… par Europe1fr
Une fois de plus, ses questions ont été plus embarrassantes pour la profession de journaliste que pour l’interviewé. Voici l’intégralité de ses interventions :
- « Comment vous réagissez au principe et à la longueur de la garde à vue ? Elle a été exceptionnelle : quinze-seize heures avec les policiers. Vous étiez sans avocat. Quelle est votre réaction ? »
- « Donc il faut bien expliquer aux Français qu’il y a eu d’abord les seize heures avec les policiers, et à partir d’une 1, 2 heures du matin, pendant deux heures, une interrogation par deux juges… »
- « Est-ce que vous pensez que les chefs d’accusation contre vous étaient déjà anticipés ? Qu’elles avaient décidé avant de vous voir ? »
- « Là, on assiste à la revanche des “petits pois”… [terme employé par Nicolas Sarkozy pour qualifier les magistrats et que vient de rappeler Gilles Bouleau, ndlr] »
- « Ce soir est-ce que vous demandez, est-ce que vous réclamez de nouvelles juges, moins militantes selon vous ? »
- « Vous n’avez pas répondu, est-ce que vous voulez de nouveaux juges ? »
- « A plusieurs reprises, vous avez dit : “On a nommé, on a décidé, on a choisi tel ou tel juge…” Est-ce que le président Hollande et son gouvernement, dans les affaires judiciaires qui vous concernent, sont des spectateurs ou des acteurs ? »
- Nicolas Sarkozy : « Je crois dans l’honnêteté et l’impartialité des magistrats dans notre pays. »
Jean-Pierre Elkabbach : « Mais pas celles-là ? »
- « On dit : “Il ne veut pas être traité comme un citoyen normal.” Etes-vous traité comme un justiciable normal ? »
- NS : « Ces motifs ont été retenus dans le seul souci de la continuation d’humilier, de m’impressionner, de m’empêcher, de me diffamer. »
JPE : « Vous demandez leur nullité ? »
- « Vous prenez les Français à témoin. Voulez-vous passer pour une victime d’un système qui ne fonctionne pas en matière de justice, et même politique ?
- NS : “Je n’ai rien à me reprocher !”
JPE : “Ni là ni dans d’autres affaires ?”
- “Est-ce qu’on ne trouvera rien dans l’affaire Bygmalion ?”
- “Est-ce que de l’argent a été détourné… à votre insu ?”
- NS : “Si la société Bygmalion a fait des systèmes de fausses factures avec l’UMP…”
JPE : “Si ou sûrement ? A partir du moment où vous voyez les chiffres…”
- NS : “Avez-vous des problèmes avec la présomption d’innocence ?”
JPE : “Pas du tout ! Pas du tout, pas du tout. Mais si c’était le cas, porteriez-vous plainte vous-même ?”
- “Qu’est-ce qui pourrait vous faire renoncer ? Vous aviez tout un schéma, un plan, un programme… Avez-vous encore envie de vous battre ?”
- “Vous pensez que les Français ont besoin de vous ?”
- “Mais vous êtes prêt à relever le défi ?”