Un couple français cherche à vendre son restaurant dans le sud de la France par le biais d’un tirage au sort après avoir échoué à trouver un acheteur par les méthodes traditionnelles.

Vincent et Carey Lucas, tous deux âgés de 61 ans, ont l’intention de vendre aux enchères le restaurant familial qu’ils possèdent depuis 22 ans dans le village d’Uzos (Pyrénées-Atlantiques). Ils choisiront un acquéreur par tirage au sort le 15 novembre.

Les personnes intéressées ont jusqu’au 31 octobre pour acheter autant de tickets de 50 euros qu’elles le souhaitent, jusqu’à la limite minimale de 150 000 euros fixée par le couple. Lorsqu’ils auront atteint leur objectif de 150 000 euros de vente de billets, ils désigneront un gagnant par tirage au sort.

Le billet fait office de part du restaurant Le Pare-Faim et représente une participation au tirage au sort.

Tous les billets seront remboursés si le minimum de 150 000 euros n’est pas atteint.

Bien que la méthode soit similaire à une tombola ou à un bingo caritatif, elle a été suggérée et soigneusement conçue par l’avocat de longue date du couple, Jean-Michel Gallardo, afin qu’elle soit conforme à la législation française sur les jeux d’argent.

« L’un de nos objectifs est de transmettre un restaurant qui est au cœur de la vie quotidienne du village d’Uzos et de garder les quatre employés qui y travaillent », a déclaré le couple à The Connexion.

Le couple a eu recours à cette méthode de vente inattendue après avoir eu du mal à trouver un nouveau propriétaire au cours des trois dernières années. Ils ont déclaré qu’ils n’avaient jamais eu autant de difficultés à vendre une entreprise en 34 ans d’entreprenariat et après avoir été propriétaires de deux restaurants.

Le couple a déclaré que le marché connaissait des problèmes plus importants en raison de la réticence des banques à accorder des prêts aux acheteurs intéressés et des difficultés actuelles liées à la gestion d’une entreprise dans le secteur de la restauration, selon le couple.

Le couple a déclaré qu’il apporterait toute l’aide possible au gagnant au cours des trois premiers mois.

« Je pense que trop d’entrepreneurs créent une entreprise en s’attendant à n’en tirer aucun revenu au cours de la première année. C’est une erreur. Je ne suis pas d’accord avec cela », a déclaré Mme Lucas.

Jusqu’à présent, environ 600 billets – soit 20 % du montant – ont été vendus, a déclaré le couple, ajoutant qu’il s’attendait à ce qu’environ 3 000 billets supplémentaires soient vendus. L’une des serveuses du restaurant a même acheté un billet.

Les personnes qui souhaitent uniquement apporter une aide financière peuvent acheter un billet et désigner un acheteur intéressé qui possède déjà un billet, ont ajouté les Lucase.

« Si nous avions eu connaissance d’une telle option il y a 10 ou 20 ans, nous aurions participé sans hésiter. Nous aurions acheté pour 1 000 euros de billets pour avoir une chance sur 150 de gagner », a déclaré M. Lucas.

La vente est conçue comme le dernier chapitre de leurs aventures entrepreneuriales avant qu’ils ne prennent leur retraite. Ils devraient retourner au Royaume-Uni, près de Birmingham, où vit l’un de leurs fils.

*Les lecteurs de Connexion qui souhaitent participer peuvent le faire ici.

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