Appel aux amateurs d’astronomie pour aider les scientifiques français à traquer les comètes

Appel aux amateurs d’astronomie pour aider les scientifiques français à traquer les comètes

Les télescopes sont prêts : Les amateurs d’astronomie français sont invités à aider les scientifiques à observer le passage d’une comète qui se rapprochera de la Terre au cours des prochains mois.

L’Association française d’astronomie (AFA), en collaboration avec la société de télescopes Unistellar, a demandé aux gens d’utiliser leurs jumelles ou leurs télescopes pour observer la comète Hartley 2, également connue sous le nom de 103P/Hartley.

La comète devient progressivement plus brillante à mesure qu’elle s’approche de la Terre et du Soleil.

Hartley 2 – dont on pense qu’elle a plusieurs milliards d’années – se rapproche de la Terre et du Soleil tous les six ans et demi. Elle se trouve actuellement à une distance d’environ 50 millions de kilomètres de notre planète.

La population est invitée à participer à l’observation de la comète à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 25 octobre, bien qu’elle soit techniquement visible dans le ciel jusqu’en décembre. C’est au début du mois d’octobre qu’elle sera la plus visible.

Les observations aideront les scientifiques à mesurer la lumière émise par la comète et les changements dans son comportement.

« Les astronomes pensent avoir remarqué un changement significatif dans la structure de la comète », a déclaré Jacques Croiziers, cofondateur du Ciel d’Occitanie, à La Dépêche. « Les observations demandées aux astronomes ont pour but d’analyser les changements dans l’environnement. [the comet’s] trajectoire et de volume ».

Mesures de la magnitude

Les scientifiques mesurent la « luminosité » de la comète par sa « magnitude ». « Plus la magnitude est faible, plus l’objet brille », explique Nicolas Biver, astronome à l’Observatoire de Paris. à La Croix.

Hartley 2 atteindra une magnitude de huit le 12 octobre ou aux alentours de cette date. En comparaison, l’étoile la plus brillante de notre ciel, appelée Sirius, a une magnitude de -1,5.

C’est pourquoi les observateurs ont besoin de jumelles ou d’un télescope – et d’une zone sombre – pour voir la comète, car elle n’est pas visible à l’œil nu.

Comment participer

Les observateurs devront rassembler leurs instruments et regarder vers l’est, alors que la comète traverse les constellations de Cocher et des Gémeaux, passant à proximité de l’étoile Capella et brillant aux côtés des étoiles Castor et Pollux plus tard dans le courant du mois d’octobre.

Les observateurs participants peuvent envoyer leurs données à l’AFAvia un formulaire en ligne.

Ce formulaire demande la magnitude et la luminosité de la comète, ainsi que l’heure, la date et les points GPS (longitude et latitude) de l’observation. Les observateurs peuvent répéter ces informations autant de fois qu’ils le souhaitent, jusqu’au 25 octobre.

La comète a été découverte pour la première fois par l’astronome anglo-australien Malcolm Hartley en 1986. Elle est connue sous le nom de « comète hyperactive » en raison de son activité intense par rapport à sa petite taille. La société Unistellar a expliqué qu’elle « dégage plus de gaz qu’un corps astral habituel de sa taille ».

Des analyses ont montré que la comète est composée de glace contenant du méthanol, du dioxyde de carbone et peut-être de l’éthane.

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