Chasseurs et cyclistes français acceptent de partager leurs terres après 15 ans de débat

Chasseurs et cyclistes français acceptent de partager leurs terres après 15 ans de débat

Chasseurs et cyclistes sont parvenus à un accord sur le partage des terres après 15 ans de débats, dans le but de permettre aux deux organisations de pratiquer leur loisir du week-end en toute sécurité.

À partir de cette année, les chasseurs basés dans la commune de Seillons Source d’Argens, dans le Var, dans le sud de la France, ont accepté de n’utiliser qu’une seule des deux zones chaque week-end, laissant l’autre libre pour les cyclistes, les coureurs et les marcheurs.

Les deux secteurs couvrent une superficie d’environ 1 000 hectares et sont séparés par une route.

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Le jour de la chasse déplacé au jeudi

Sébastien Sorja, chef de chasse, publie chaque semaine les détails des zones de chasse sur un groupe WhatsApp partagé.

Cela permet aux 180 membres du club cycliste local, dont une centaine d’enfants, de pratiquer leur sport en minimisant les risques de perturbation de la chasse ou d’accidents de tir.

La chasse habituelle du mercredi a également été déplacée au jeudi, ce qui donne aux non-chasseurs plus de temps pour profiter des activités de plein air lorsque de nombreux enfants ne sont pas à l’école.

L’accord a mis 15 ans à se concrétiser, suite à une série de réunions et de discussions entre les membres du club cycliste Les Vieux cochons seillonnais, qui a été fondé par des chasseurs et dont de nombreux membres continuent à y participer.

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Les médias sociaux au service de la communication

Le vététiste Éric Michel a déclaré que les deux groupes entretenaient de bonnes relations de travail, grâce aux médias sociaux qui facilitent la communication entre les deux groupes.

Les chasseurs ont même lancé une invitation sur Facebook pour que les habitants partagent un repas après une chasse, et d’autres rencontres sont prévues à l’avenir.

Christian Burgio, président du club de vélo, a déclaré que les cyclistes prévoyaient d’initier les chasseurs à leur sport la prochaine fois.

M. Sorja a déclaré que les réunions étaient « la cerise sur le gâteau de cette très bonne entente ».

Il a ajouté que les chasseurs avaient essayé de communiquer et de partager autant que possible, afin de pouvoir démontrer qu’ils avaient une vision et une approche différentes.

« Tout se passe très bien », a-t-il déclaré.

« Un dialogue s’est instauré entre nous.

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