Des centaines d’agences immobilières ferment leurs portes en France en raison de la chute des ventes de biens immobiliers

Des centaines d’agences immobilières ferment leurs portes en France en raison de la chute des ventes de biens immobiliers

Selon un nouveau rapport, près de 900 agences immobilières en France fermeront leurs portes en 2023 en raison de la baisse des ventes de biens immobiliers.

L’étude réalisée par Altarès, société de conseil en risque de crédit, révèle que 887 agences immobilières ont été mises en liquidation ou en redressement judiciaire l’année dernière, y compris des agences indépendantes et certaines succursales de grandes chaînes.

Il s’agit non seulement d’une augmentation des fermetures de 116 % par rapport à 2022, mais aussi du chiffre le plus élevé depuis la crise immobilière de 2009.

Les ventes de logements à un niveau historiquement bas

La hausse des taux d’intérêt et la crise du coût de la vie ont contribué à rendre le marché difficile au cours des derniers mois, le nombre de ventes de biens immobiliers diminuant de manière significative.

Un nouveau rapport de la Fnaim (Fédération Nationale de l’Immobilier) révèle que 875 000 logements non neufs ont été vendus en 2023, soit une baisse de près de 22 % par rapport aux 1 115 000 logements vendus en 2022, et la plus forte baisse d’une année sur l’autre depuis au moins un demi-siècle.

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Les taux moyens des prêts hypothécaires sont toujours supérieurs à 4 % sur une durée de 20 ans, a déclaré Stéphane Fritz, président de l’agence immobilière nationale Guy Hoquet Immobilier, à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le ministère de l’Économie et des Finances. FranceInfo. Le groupe a enregistré une baisse de 19% des transactions en 2023.

« Les Français ont perdu 15 % de leur pouvoir d’achat en deux ans », ajoute le rapport de la Fnaim, qui précise que la situation a particulièrement touché les primo-accédants.

M. Fritz a déclaré que de nombreuses agences qui ont mis la clé sous la porte étaient de petites agences qui commençaient à peine leur activité, ou des agences qui avaient contracté un prêt de l’État lors de la crise de la Covid en 2021 et qui peinent aujourd’hui à le rembourser.

M. Fritz a toutefois cherché à minimiser le problème, affirmant que le nombre de fermetures ne représentait encore que 3 % des agences au niveau national.

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D’autres fermetures en 2024 ?

Pourtant, Olivier Princivalle, président de la Fnaim Grand Paris, a déclaré qu’il pourrait y avoir beaucoup plus de fermetures cette année (2024).

« Nous pensons que ce chiffre va presque doubler en 2024 », a-t-il déclaré. « Nous allons perdre des emplois, nous allons avoir beaucoup de retraits de force de vente et, par conséquent, nous allons avoir des magasins vides ».

Il a appelé les pouvoirs publics à prendre des mesures pour aider à relancer le marché, mais il est sceptique quant à l’évolution de la situation dans les mois à venir.

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