Emile, le petit garçon de deux ans qui a disparu d’un hameau de montagne français il y a six mois, n’a toujours pas été retrouvé malgré la poursuite de l’enquête.

Le petit garçon a disparu près de la maison de ses grands-parents à Le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 8 juillet vers 17h00. Sa famille élargie était en train de préparer la voiture pour une sortie en famille lorsque le garçon s’est éloigné après s’être réveillé d’une sieste.

Aucun signe de lui n’a été vu depuis, malgré le travail constant de la police sur l’affaire.

Dites-nous où se trouve Emile

Dans un message publié dans le numéro de novembre de l’hebdomadaire Famille ChrétienneLes parents d’Emile ont exhorté toute personne ayant des informations à se manifester, en disant : « S’il vous plaît, voyez notre détresse, dites-nous où se trouve Emile » : « S’il vous plaît, voyez notre détresse ; dites-nous où se trouve Emile ».

La famille, qui est catholique pratiquante, a également publié sur Facebook une prière pour leur fils le jour de Noël.

Des recherches – notamment avec des chiens renifleurs et des drones équipés de caméras infrarouges – ont été menées à plusieurs reprises depuis la disparition d’Emile, parallèlement aux enquêtes traditionnelles menées par la police et la gendarmerie.

Les membres de la grande famille séjournaient régulièrement dans la maison des grands-parents et le groupe était bien connu dans la région. Il n’était pas rare que les enfants se promènent dans le petit village, situé à 1 200 mètres d’altitude, au-dessus de la commune plus importante du Vernet.

Les parents d’Emile n’étaient pas à la maison à ce moment-là ; ils étaient restés à leur domicile habituel à Marseille.

Chronologie de la recherche

Dès que la famille a constaté la disparition d’Emile, elle a appelé les services d’urgence. En moins d’une heure, 40 gendarmes étaient sur place, ainsi que des équipes de secours en montagne et un équipage d’hélicoptère de Digne-les-Bains, qui a volé toute la nuit à la recherche de traces de l’enfant.

On pensait que les premières 48 heures étaient cruciales pour la survie d’Emile s’il était coincé à l’extérieur ou s’il avait eu un accident en montagne.

Le lendemain, d’autres hélicoptères et drones – équipés de caméras thermiques – ont poursuivi les recherches, aux côtés de centaines de bénévoles, de randonneurs, de chasseurs et de pompiers. Des chiens renifleurs spécialisés dans les personnes disparues ont également été amenés à participer aux recherches.

Les chiens n’ont plus détecté d’odeur au « lavoir » du hameau (l’ancien lavoir). Deux témoins ont également déclaré avoir vu Emile près de cet endroit à 17h15 le jour de sa disparition, mais n’y avoir pas prêté attention, car il était courant de voir des enfants dans ce secteur.

Les enquêteurs ont lancé un appel à témoins et, deux jours après la disparition, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence a annoncé l’arrêt des recherches « citoyennes » au profit d’une enquête judiciaire plus approfondie.

Une trentaine de maisons du hameau ont été perquisitionnées, les habitants interrogés et leurs voitures fouillées. La route de 1,8 km entre Le Haut-Vernet et Le Vernet a également été fouillée.

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ADN, déclarations de témoins, lignes téléphoniques

D’autres recherches et enquêtes de collecte de preuves ont commencé, notamment dans une zone de 5 km autour de la maison des grands-parents. La police a recueilli des déclarations de témoins, des échantillons d’ADN et les 1 600 lignes téléphoniques qui se trouvaient dans la zone le jour de la disparition.

Deux magistrats d’Aix-en-Provence ont été saisis de l’affaire et, à la mi-août, la disparition a été requalifiée en enquête criminelle pour enlèvement et séquestration. Malgré l’absence de signes réels d’enlèvement, l’extension de la définition de l’affaire a permis aux enquêteurs d’interroger davantage de personnes.

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L’unité de recherche de Marseille a alors mis en place un centre d’investigation distinct, avec 25 personnes travaillant à temps plein, utilisant de nouveaux logiciels pour tenter de trouver une piste. Mi-septembre, des plongeurs ont fouillé un plan d’eau au Vernet et une dalle de béton a également été examinée. Rien n’a été trouvé à ces deux endroits.

Mi-octobre, une ferme voisine a été fouillée. Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a déclaré à FranceInfo qu' »aucune piste ne doit être négligée ».

À la mi-novembre, 50 gendarmes ont effectué d’autres perquisitions, au Vernet et dans six départements voisins, en vue de récupérer des ordinateurs et des téléphones portables susceptibles d’offrir une piste. Les gendarmes savent désormais avec précision qui se trouvait au Haut-Vernet et au Vernet le 8 juillet, y compris les touristes.

Depuis le début des recherches, le maire François Balique a laissé entendre que la disparition devait être due à une implication extérieure. A l’automne, il a déclaré : « Ce n’est certainement pas quelqu’un du village, nous sommes comme une famille, nous nous connaissons ».

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Plus de recherches à venir

Les pilotes d’hélicoptères devraient recommencer à survoler la zone une fois que la neige aura fondu, plus tard dans l’hiver. Le colonel Martin Patier a expliqué qu’il y a « moins de végétation » dans la forêt immédiatement après la fonte des neiges, ce qui la rend « plus facile à voir », a-t-il dit.

Les parents d’Emile demandent toujours des informations sur le lieu où se trouve leur fils, et ont déclaré qu’ils voulaient savoir même s’il était mort.

Dans le Famille Chrétienne Dans leur message, ils parlent de la « terrible angoisse… qui leur écrase le cœur » et demandent : « S’il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! « S’il vous plaît, s’il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le nous ! [And] par pitié, s’il est mort, dites-nous où il est, rendez-le nous, ne nous laissez pas sans tombe pour le pleurer ».

Les enquêtes se poursuivent.

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