Faut-il l’autorisation des enfants pour vendre sa maison française ?
Question du lecteur : Un couple a-t-il besoin de l’autorisation de ses enfants pour vendre la maison française dont ils vont hériter d’une partie ?
Lorsque le couple est propriétaire absolu, il peut disposer de la propriété à sa guise pendant sa vie.
Ils n’ont pas besoin de l’autorisation des enfants.
Si vous avez déjà rédigé un testament qui fait référence à une maison, il suffit de le réécrire comme il se doit une fois que vous avez vendu la maison.
Une autorisation sera toutefois nécessaire si les enfants sont copropriétaires de la maison.
C’est le cas, par exemple, s’ils sont propriétaires du nue-propriété dans le bien tandis que les parents détiennent le droit d’usage à vie.
De même, la situation n’est pas si simple au premier décès, à moins que tout ait été soigneusement planifié.
La dévolution des biens dépend de leur mode de propriété, de la nature de la relation du couple et du droit successoral applicable.
Lieu de propriété du bien en tontinele survivant sera traité comme s’il avait toujours été le seul propriétaire du bien.
À ce titre, il conserve le droit de vendre.
Plus d’informations ici : La tontine française est-elle concernée par les modifications du droit des successions ?
Des complications peuvent survenir si les enfants ont des parents différents
Toutefois, si le bien est détenu par en indivisionEn l’absence de testament, les biens seront transmis selon les règles françaises de succession ab intestat.
Lorsque la loi française sur les successions s’applique, le survivant n’aura un droit automatique à la part du défunt que s’il est un conjoint par mariage.
Le concubin ou le partenaire civil n’est pas reconnu de la même manière.
Par ailleurs, le droit français prévoit des règles d’héritiers forcés, selon lesquelles un enfant biologique ou adopté a le droit d’hériter d’une partie des biens de son parent décédé.
Dans les deux cas, il y a copropriété et il est probable que le survivant doive obtenir l’autorisation des enfants pour vendre.
C’est également le cas pour un conjoint, même s’il a hérité lui-même d’une partie de la part du défunt.
L’arrangement peut être particulièrement complexe lorsque les enfants ne sont pas communs aux deux partenaires.
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