Hausse de 5 % de l’assurance habitation, mais de fortes disparités en France
Le coût de l’assurance habitation est en hausse, même s’il existe de fortes disparités en France en ce qui concerne le prix global de la couverture.
Au niveau national, les tarifs ont augmenté de 5 % par rapport à l’année dernière, mais dans le sud-ouest, les tarifs sont plus chers que dans le nord, indique le site de comparaison de prix Lelynx.fr.
Par exemple, en Bretagne, la région la moins chère, l’assurance habitation coûte en moyenne 124 euros par an, mais en Nouvelle-Aquitaine, la moyenne est supérieure de plus de 30 euros, soit 157 euros, ce qui en fait la région la plus chère de France.
De nombreuses raisons sont invoquées pour expliquer cette hausse
Les augmentations sont dues à un certain nombre de facteurs, dont le plus important est le fait qu’une zone soit considérée comme « insécurisée », avec un grand nombre de cambriolages et de violences urbaines.
L’inflation a également été citée comme un autre problème, l’augmentation du coût des réparations éventuelles étant répercutée sur les assurés.
Le prix des armatures métalliques (charpentes métalliques) a augmenté d’environ 20 % en un an et les matériaux pour les fenêtres de plus de 10 %.
Les coûts du carburant et de la main-d’œuvre ont également augmenté, ce qui a entraîné une hausse générale des prix pour les compagnies d’assurance.
Cependant, l’emplacement d’un bien immobilier est un facteur clé.
Le sud-ouest compte un certain nombre de propriétés situées dans des zones de sécheresse, de nombreuses maisons y étant construites sur un sol argileux qui ne permet pas d’éviter les inondations. souffrent de « rétrécissement » pendant les mois d’étéce qui peut entraîner des dommages structurels.
Les phénomènes de dilatation et de rétraction du sol dus à la sécheresse provoquent des dommages structurels aux propriétés, tant au niveau des fondations souterraines que des murs, où de profondes fissures peuvent apparaître.
Les indemnités d’assurance pour ces dommages ne sont versées que lorsqu’une commune est déclarée « zone de catastrophe naturelle ». à la suite d’un événement météorologique spécifique dans la Journal Officiel mais la possibilité de paiements massifs fait grimper les prix.
Les coûts d’assurance sont également plus élevés dans les régions où les phénomènes météorologiques tels que les fortes tempêtes et les glissements de terrain sont plus fréquents, ou pour les maisons situées à proximité de la mer.
En 2022, les compagnies d’assurance ont versé environ 10 milliards d’euros au titre des dommages liés aux conditions météorologiques.
Plus d’informations ici : Pourquoi les primes d’assurance habitation et automobile vont-elles augmenter en France ?