Jeux olympiques d’hiver 2030 : la France est la seule candidate encore en lice

Jeux olympiques d’hiver 2030 : la France est la seule candidate encore en lice

La France est la favorite pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2030, la candidature conjointe des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Paca ayant été la seule retenue par le Comité international olympique (CIO).

Les candidatures présentées par la Suisse et la Suède ont déjà été écartées, a annoncé le CIO mercredi 29 novembre.

La commission exécutive du CIO a confirmé que la candidature commune Auvergne-Rhône-Alpes et Paca est la seule retenue pour un « dialogue ciblé », c’est-à-dire une phase de négociations approfondies entre le CIO et le pays hôte potentiel.

« La France a une longue tradition en matière de sports d’hiver et d’organisation de grands événements sportifs d’hiver », a déclaré Karl Stoss, président autrichien de la commission des futurs hôtes, pour expliquer le choix du CIO.

Bien qu’une décision finale ne soit pas attendue avant 2024, le passage à l’étape suivante semble indiquer une réelle probabilité de succès.

Le président Macron a déclaré sa fierté pour la candidature apparemment réussie sur la plateforme de médias sociaux X, où il a cité « des jeux innovants, durables et inclusifs, qui feront briller la France et ses montagnes ».

Proposition de la France

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a officiellement soumis au CIO, le 7 novembre, sa candidature à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2030.

Le CNOSF vient de publier une carte de quatre grands pôles régionaux susceptibles d’accueillir les jeux si la candidature est retenue.

Les pôles identifiés dans la candidature sont

  • La Haute-Savoie, pour les épreuves de biathlon et de ski de fond
  • Savoie, pour les épreuves de bobsleigh, de descente et de saut à ski
  • Briançon, pour les épreuves de snowboard et de freestyle
  • Nice Côte d’Azur, pour les épreuves de patinoire (à la station Isola 2000)

Des villages olympiques pour les athlètes seraient créés dans chacun de ces lieux. Ils accueilleront ensuite les Jeux paralympiques d’hiver.

Réutilisation d’anciens sites

La candidature commune Auvergne-Rhône-Alpes et Paca verra les jeux de 2030 partagés par les deux régions.

Avec la plus grande zone montagneuse d’Europe et de nombreuses installations sportives héritées des événements précédents (Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992), les régions espèrent que la candidature sera rentable.

Pour les Jeux olympiques de 2030, la France a déclaré qu’elle s’appuierait à 95 % sur des sites déjà existants. La seule nouvelle construction envisagée est celle de Nice, où une nouvelle patinoire remplacera le complexe Jean-Bouin, devenu obsolète.

Si la candidature est retenue, la cérémonie d’ouverture aura lieu en Auvergne-Rhône-Alpes et la cérémonie de clôture en région Paca. Les lieux de ces cérémonies n’ont pas encore été déterminés.

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