La France s’apprête à connaître une vague de froid inférieure à la normale : Comment le gouvernement se prépare-t-il ?

La France s’apprête à connaître une vague de froid inférieure à la normale : Comment le gouvernement se prépare-t-il ?

La France s’apprête à frissonner sous des températures inférieures à la normale ce week-end, ce qui signifie que le gouvernement devrait lancer son « .plan grand froidun protocole officiel de mesures visant à protéger les personnes à risque.

À partir d’aujourd’hui (vendredi 5 janvier), les températures devraient chuter de 6 à 7°C sur l’ensemble du pays, en raison du courant d’air froid « Moscou-Paris ». Le froid se poursuivra et s’intensifiera au cours de la semaine prochaine..

En conséquence, le gouvernement devrait lancer le plan la semaine prochaine. Les fonctionnaires tiennent actuellement des réunions préparatoires et les décisions devraient être prises rapidement lorsque le mercure baissera, rapporte BFMTV.

Dans les zones les plus exposées au froid, différents services ont déjà activé le dispositif plan grand froid y compris :

  • Ariège, où elle a débuté le 1er novembre
  • Bas-Rhin, où elle a débuté le 1er décembre
  • Aude, où elle a débuté le 1er décembre
  • Isère, où elle a débuté le 1er novembre

Ces départements déclarent qu’ils fourniront un hébergement d’urgence aux sans-abri qui en font la demande jusqu’à la fin de l’hiver.

D’autres régions mobilisent leurs ressources pour faire face à la vague de froid qui s’annonce :

  • St Nazaire, où des volontaires de l Protection Civile se préparent à encourager les sans-abri à dormir dans un gymnase municipal le 6 janvier
  • Haut-Rhin, où la Croix-Rouge prépare des hébergements d’urgence, y compris des chambres d’hôtel, pour les sans-abri à partir du 6 janvier

Qu’est-ce que le « plan grand froid » ?

Il s’agit d’un ensemble de mesures que le gouvernement peut activer lorsqu’il est alerté par Météo France d’un temps plus froid que la normale sur une période prolongée.

Il se compose de quatre « chaînes d’alerte », classées par couleur : vert, jaune, orange et rouge, en fonction de la gravité de la situation.

Les mesures sont les suivantes :

  • Permettre aux autorités locales d’ouvrir temporairement des places d’hébergement supplémentaires pour les personnes sans domicile, y compris des sites normalement non résidentiels, tels que des gymnases, des écoles et des salles communautaires.
  • Recensement local des personnes isolées vivant seules
  • Des salles d’hôpital et des lits adaptés pour les personnes vulnérables
  • Davantage de travail de proximité avec les personnes vulnérables
  • Des efforts supplémentaires pour limiter le développement d’épidémies de maladies telles que les syndromes grippaux et les bronchiolites
  • Davantage de sensibilisation et de travail pour prévenir le risque d’intoxication au monoxyde de carbone

Le plan prévoit également une communication accrue et des mises à jour régulières sur l’aide disponible et les mesures de précaution recommandées, notamment en cas d’alerte sanitaire (par exemple, sur le site de la Santé publique France et via des publicités à la radio et à la télévision).

Le ministère de la santé a le dernier mot sur le moment et la manière de mettre en place les mesures supplémentaires, mais d’autres ministères peuvent également contribuer à améliorer la situation. Par exemple, le ministère de la transition énergétique intensifie généralement sa communication sur les moyens d’économiser sur les factures d’énergie malgré le froid. Actuellement, le risque de pénurie d’électricité en France est faible, même si la demande augmente fortement.

Le ministère des transports peut également s’impliquer en vérifiant que les transports publics – en particulier les trains – peuvent être utilisés en toute sécurité dans des conditions météorologiques défavorables. Le ministère de l’agriculture communiquera et assistera les agriculteurs et les producteurs dont les cultures pourraient être affectées par le froid et le verglas.

En cas de vague de froid encore plus intense, des mesures supplémentaires pourront être mises en œuvre, notamment en conseillant aux agriculteurs de couvrir une plus grande partie de leurs cultures et de rentrer tout le bétail à l’intérieur.

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