La modification du système des zones de vacances scolaires en France est à l’étude
Le système des « trois zones » pour les vacances scolaires françaises pourrait bientôt disparaître, une commission gouvernementale débattant de la manière d’équilibrer les besoins éducatifs avec les exigences de l’économie et de l’industrie du tourisme.
Le système des trois zones
Les vacances scolaires en France sont depuis longtemps divisées en trois zones. Ce système a pour but d’étaler les vacances sur l’ensemble du territoire, de réduire les embouteillages sur les routes et d’améliorer la surpopulation dans les destinations de vacances les plus prisées.
Les zones sont les suivantes :
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Zone A – Une grande partie du centre du pays, plus l’extrême sud-ouest : Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers
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Zone B – Une grande partie du nord du pays, ainsi que le sud-est : Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg
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Zone C – Paris et la majeure partie du sud : Paris, Créteil, Versailles, Montpellier, Toulouse
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La Corse – Une zone à part
Lire la suite : MAP : Vacances scolaires françaises 2023-24 par région
Les années calendaires des zones ont généralement des dates de début similaires (le premier lundi de septembre, en général), et les dates d’été, de Noël et de Toussaint sont normalement les mêmes.
Toutefois, le semestre d’hiver (vers février-mars) diffère généralement, de même que les vacances de printemps (vers avril-mai).
De trois à deux zones ?
Une nouvelle commission débat de l’opportunité de passer de trois à deux zones, ce qui, selon ses partisans, améliorerait le système actuel « déséquilibré » et permettrait d’améliorer encore le trafic.
Les défenseurs de cette mesure sont l’industrie du tourisme et les autorités des destinations de vacances les plus prisées.
Avantages économiques
Par exemple, l’Association nationale des maires des stations de montagne (l’association nationale des maires des stations de montagne) a déclaré que les enfants bénéficieraient non seulement d’un système de « sept semaines d’école, suivies de deux semaines de vacances », mais qu’elle pensait également que ce système apporterait des avantages économiques supplémentaires aux entreprises et réduirait la surpopulation.
Mais les critiques – y compris la Association nationale des élus des territoires touristiques – affirment qu’ils pensent que le système actuel « fonctionne » déjà. L’Association des maires de France (AMF) a déclaré que, plutôt que de passer à deux zones, il serait préférable de « rééquilibrer » le système actuel à trois zones.
Géraldine Leduc, directrice générale de l’AMF, a déclaré que deux zones qui se chevauchent pendant trois semaines pourraient entraîner « plus de monde sur les routes et moins de retombées touristiques… ».[and] les familles recomposées ne se verront plus » si elles ont chacune des vacances décalées.
Qu’en est-il des vacances d’été ?
Certains acteurs de l’industrie du tourisme craignent qu’un bouleversement des vacances scolaires n’ait des répercussions sur les mois d’été, si importants, d’autant plus que le président Emmanuel Macron a déjà parlé d’un « excès de vacances » et suggéré que les congés d’été étaient trop longs.
Plus d’informations ici : Macron veut que certains élèves retournent à l’école une semaine plus tôt en France
Les partisans de vacances d’été plus courtes affirment qu’une pause aussi longue a un effet néfaste sur l’apprentissage des enfants, qu’elle peut poser des problèmes aux parents qui travaillent et qu’elle conduit à une plus grande privation pour les enfants les moins bien lotis.
Mais le ministre de l’éducation, Gabriel Attal, a cherché à rassurer les gens et à minimiser la possibilité d’un changement radical des vacances d’été.
S’adressant à la fédération de salariés Medef (Mouvement des Entreprises de France), il a récemment déclaré que le pays pourrait fournir une aide supplémentaire aux élèves en difficulté, notamment en proposant des « stages de réussite pendant les vacances ».
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