Le général chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris meurt lors d’une randonnée en montagne

Le général chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris meurt lors d’une randonnée en montagne

Le chef du projet de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame, le général Jean-Louis Georgelin, est décédé à la suite d’une chute lors d’une randonnée dans les Pyrénées vendredi (18 août).

Le président Macron a rendu hommage à l’ancien général d’armée, âgé de 74 ans, ancien chef d’état-major du président Chirac et chef d’état-major de la défense française de 2006 à 2010, ainsi que Grand Maître de la Légion d’honneur :

« La nation a perdu un de ses grands soldats. La France a perdu l’un de ses grands intendants. Notre-Dame a perdu l’orchestrateur principal de sa renaissance. »

Un accident de randonnée dans les Pyrénées

Général Georgelin, qui s’est récemment adressé à la Connexion sur la façon dont il a accepté le défi de diriger la reconstruction de Notre-Dame après avoir été approché par le président, était en train de faire une randonnée seul sur le Mont Valier dans l’Ariège lorsqu’il a fait une chute.

Le gardien du refuge des Estagnous, où le général devait passer la nuit, avait donné l’alerte à 20h15 alors qu’il n’était pas rentré.

Environ une heure plus tard, les sauveteurs en montagne localisent son corps. Il est transféré par hélicoptère à l’aérodrome de Pujols où un médecin constate le décès.

Samedi, les analyses médico-légales effectuées à Toulouse ont confirmé le caractère accidentel de la mort.

Les enquêteurs ont pu déduire de leurs observations et de celles des témoins que l’accident s’est produit « vers 20h00 à la suite d’une chute importante dans une partie raide et rocheuse alors qu’il était en train de descendre ».

Le maire de Bordes-Uchentein, la commune où s’est produit l’accident, a déclaré à Ladepeche que la zone n’est pas considérée comme particulièrement dangereuse.

« Je dirais que c’est le chemin le plus facile de la région. C’est un secteur très fréquenté, avec des centaines de personnes chaque jour. Il est rare qu’il y ait un décès ici, mais il y a souvent de petits accidents comme des chevilles tordues », a-t-il déclaré.

Messe en son honneur à Paris

Le général était un fervent catholique et un oblat bénédictin, c’est-à-dire un laïc qui a juré de suivre la règle de saint Benoît.

Il avait dit à La Connexion a fait part en juin de son immense fierté, en tant que catholique, d’avoir été chargé de superviser la reconstruction de Notre-Dame de Paris, qui est en bonne voie pour atteindre l’objectif de réouverture fixé par le président Macron pour les cinq prochaines années.

Il ne s’est jamais marié et n’a jamais eu d’enfants, et sa dévotion pour son travail sur la cathédrale était telle qu’il ne prenait des vacances que lorsque le président était également en vacances, rapporte le Parisien.

Dimanche, l’archevêque de Paris, Laurent Ulrich, lui a consacré une messe à Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris.

L’archevêque, qui a travaillé en étroite collaboration avec le général Georgelin sur la reconstruction de Notre-Dame, a déclaré : « Aujourd’hui, la France et l’Eglise ont perdu l’un de leurs serviteurs les plus dévoués : « Aujourd’hui, la France et l’Eglise ont perdu l’un de leurs serviteurs les plus dévoués, et nous partageons tous la profonde douleur de cette perte.

Jean-Louis Georgelin est né le 30 août 1948 à Aspet, en Haute-Garonne. Le lieu et l’heure des funérailles n’ont pas encore été annoncés.

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