Le mouvement de protestation des agriculteurs français s’intensifie autour de Lyon et de Paris, le ministre de l’intérieur ayant ordonné à 15 000 policiers d’empêcher leur entrée dans la capitale.

Les agriculteurs protestent depuis le 20 janvier en utilisant des tracteurs en stationnement et des bottes de paille pour créer des barrages routiers sur les autoroutes du pays, tandis qu’à d’autres endroits, ils ralentissent délibérément la circulation avec des barricades roulantes.

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Ils ont commencé à converger autour de Paris vendredi (26 janvier), avec l’intention de « bloquer la capitale », selon le syndicat agricole FNSEA.

Cependant, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déploiement de 15 000 policiers et gendarmes, ainsi que de véhicules blindés et d’hélicoptères, afin d’éviter toute perturbation. M. Darmanin a qualifié de « ligne rouge » l’entrée des agriculteurs dans la capitale.

Le ministre de l’Intérieur avait déjà déclaré qu’il « souhaitait les soutenir politiquement » le 28 janvier.

Des taxis bloquent l’autoroute A13 en direction de Paris près de Rocquencourt.#agriculteur #blocageDeParis #BlocusRungis #Rungis #taxi #BlocusDeParis #AgriculteurEnColere #FarmersProtest pic.twitter.com/UdAo3Jdr2J

– Santosh Gupta (@santoshskm) 29 janvier 2024

Les voyageurs doivent s’attendre à d’importants retards sur les autoroutes du pays, même si des manifestations d’agriculteurs ne sont pas annoncées dans la région, car des agriculteurs de nombreuses régions devraient conduire leurs tracteurs jusqu’à la capitale.

Aucun retard n’a été annoncé dans les ports, mais les agriculteurs ont déclaré leur intention de bloquer le trafic autour de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Où sont les barricades des agriculteurs le 29 janvier ?

Comment le gouvernement réagit-il ?

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vendredi (26 janvier) une série de mesures visant à satisfaire une grande partie des demandes des agriculteurs :

• Suppression des augmentations prévues de la taxe sur le gazole agricole
• Renforcer les sanctions à l’encontre des entreprises qui contournent la loi EGAlim, qui vise à garantir une rémunération équitable des agriculteurs.
• S’opposer à l’accord européen Mercosur avec les entreprises sud-américaines pour les importations de denrées alimentaires.
• 50 euros d’aide aux agriculteurs dont le bétail a été touché par la maladie hémorragique épizootique
• Des mesures non spécifiées pour simplifier les règles et réglementations qui affectent les agriculteurs.

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Les manifestations s’essoufflent-elles ?

Les concessions du gouvernement et sa réaction plus ferme aux manifestations ont commencé à faire diminuer le nombre de barrages.

La fermeture de 400 km des autoroutes A7 et A9 dans le sud de la France s’est dissipée, tout comme de nombreuses autres manifestations locales.

Néanmoins, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a déclaré à FranceInfo que cette semaine pourrait être « difficile ».

Les agriculteurs restants convergent vers Paris alors que les preuves de l’existence d’une convergences avec d’autres syndicats mécontents.

Les chauffeurs de taxi, en particulier, sont en grève et ralentissent la circulation à Bordeaux, Toulon, Lyon, Lille, Tours, Marseille et Nice avec des barrages roulants.

Sur les autoroutes de la région parisienne, on peut désormais voir des chauffeurs de taxi garés à côté des tracteurs des agriculteurs dans leur « blocus » de la capitale.

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