Les agriculteurs français annoncent de nouvelles manifestations dans les deux semaines à venir

Les agriculteurs français annoncent de nouvelles manifestations dans les deux semaines à venir

Les manifestations des agriculteurs ne sont pas terminées, malgré les concessions du gouvernement, et il faut s’attendre à de nouvelles actions dans les deux semaines à venir, déclare le principal syndicat agricole.

Les agriculteurs français protestent depuis janvier en raison de l’accumulation de réglementations environnementales, du versement de subventions européennes, des prix pratiqués dans les supermarchés et de la concurrence des importations étrangères moins chères, qui ne sont pas soumises aux normes de production alimentaire françaises (en matière d’utilisation de pesticides, par exemple).

Le gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal leur a offert de nombreuses concessions, notamment :

  • Le versement des aides de la Politique agricole commune (PAC) européenne d’ici le 15 mars
  • Clôture de 150 millions d’euros pour les éleveurs « à partir de cette année ».
  • Un « renforcement » de la Loi sur les prix EGalim pour protéger les revenus des agriculteurs
  • Une pause dans le plan Ecophyto pour réduire l’utilisation des pesticides
  • Le rejet de l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du MERCOSUR (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay)
  • Contrôles supplémentaires sur l’origine française des produits
  • Un « prix plancher » pour la viande bovine et le lait
  • Une proposition de loi EGalim à l’échelle de l’UE

Toutefois, les deux principaux syndicats d’agriculteurs ont exprimé leur mécontentement quant à la rapidité avec laquelle le gouvernement a soutenu ses promesses par des mesures législatives.

Plus d’informations ici : Les barrages routiers des agriculteurs vont-ils réapparaître ? Le syndicat français en colère contre l’inaction

Fin du dernier barrage autoroutier

Dimanche 3 mars, Vinci autoroutes a confirmé la réouverture de l’A62, dernière autoroute bloquée par les agriculteurs.

Cependant, le responsable du syndicat agricole FNSEA a prévenu que les manifestations n’étaient pas terminées.

« Notre colère couve toujours », a déclaré Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, à l’adresse suivante BFMTV. « Il est clair que nous n’en avons pas fini avec cette affaire.

« Il y a beaucoup de choses qui ont été mises sur la table, beaucoup d’annonces ont été faites. Maintenant, notre bataille consiste à les concrétiser, afin qu’elles deviennent une réalité dans nos exploitations », a-t-il déclaré.

M. Rousseau n’a pas confirmé si d’autres barrages autoroutiers allaient réapparaître.

« Comme c’est le cas depuis plus d’un mois, les agriculteurs de chaque département peuvent prendre les mesures qu’ils jugent nécessaires », a-t-il déclaré.

Plusieurs des concessions annoncées par le gouvernement ont laissé les agriculteurs frustrés. Les contrôles administratifs annuels sur les prix des supermarchés proposés par M. Attal, par exemple, n’ont pas été expliqués.

« À l’heure actuelle, je n’ai aucune idée de la manière dont un tel processus fonctionnerait », a déclaré M. Rousseau.

De même, les dernières concessions promises aux agriculteurs, cette fois par le président Macron le 24 févrierLes autres mesures proposées par la Commission européenne sont un « prix plancher » pour certains produits agricoles et une proposition de version européenne de la loi EGalim.

Les critiques soutiennent que le prix plancher existe déjà en grande partie, tandis qu’une loi EGalim à l’échelle de l’UE n’est pas du ressort de M. Macron.

Plus d’informations ici :

VOIR : Les tensions s’exacerbent alors que Macron tente de désamorcer les protestations des agriculteurs français

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *