Les automobilistes se font piéger par des amendes sur la première autoroute sans barrière de France
Une importante association française d’automobilistes s’apprête à déposer une plainte en justice au motif qu’une nouvelle autoroute sans barrières péage Le système de péage – le premier à être utilisé en France – constitue un « piège » pour les automobilistes.
L’association « 40 millions d’automobilistes » déclare vouloir saisir la justice à propos du nouveau système de contrôle de la circulation routière, qui est le premier à être utilisé en France. péage (sur l’autoroute A79 entre Sazaret (Allier, Auvergne-Rhône-Alpes) et Digoin (Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté).
La section autoroutière fait payer les usagers de l’autoroute et utilise la technologie pour suivre qui a utilisé la route, mais n’a pas de péage physique en place. Au lieu de cela, le ‘péage flux libreCe système vise à fluidifier le trafic, à éviter les embouteillages, à permettre aux conducteurs d’économiser de l’essence et à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui, autrement, s’accumuleraient aux postes de péage.
Les conducteurs peuvent payer de différentes manières, notamment au moyen d’un badge d’abonnement fixé sur leur véhicule, d’un abonnement à la plaque d’immatriculation, d’un site web dans les 72 heures et par carte ou en espèces aux postes de paiement situés le long de l’itinéraire.
Cependant, certains conducteurs affirment qu’il n’y a pas suffisamment d’informations sur la route pour les informer qu’ils se trouvent sur un itinéraire payant, ni sur la manière de payer.
Le délégué général de l’association, Pierre Chasseray, a déclaré TF1: « Soit ils généralisent ça à toute la France, pour que tout le monde comprenne, soit ils ne le font pas. On ne peut pas avoir une autoroute qui n’est pas comme les autres parce qu’elle devient un piège pour les automobilistes ».
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Un système « abusif
« C’est franchement abusif », a déclaré Béranger Cavagni, qui a emprunté la route sans avoir été informé de l’obligation de payer, et qui s’est vu infliger une amende de 13,80 euros pour défaut de paiement.
« Je n’ai vu aucune information à ce sujet lorsque je suis passé. Même chose sur le chemin du retour : aucune information. C’est tellement facile pour eux de donner aux gens des amendes deux semaines plus tard, pour le double du montant qu’ils auraient payé. »
Ce n’est pas la première fois que l’autoroute fait l’objet de critiques de la part d’usagers ou d’une association de consommateurs.
Magazine des consommateurs UFC-Que Choisir rapporté en mars que certains conducteurs estimaient que les systèmes de paiement n’étaient pas expliqués correctement, tandis que d’autres disaient qu’ils n’étaient pas en mesure de payer en ligne et devaient appeler le service clientèle.
Une femme, Sylvie, a déclaré : « Il y a très peu d’informations [about how to pay] le long de la route pendant le voyage. Il faut être très attentif pour comprendre que l’on devra payer plus tard ».
Un autre usager, Christian, s’est dit déçu de ne pas avoir été prévenu suffisamment à l’avance pour pouvoir éviter la partie payante de la route en empruntant un autre itinéraire ; quant à Geneviève, elle s’est même retrouvée dans l’impossibilité de payer les 30 centimes qu’elle devait verser pour l’utilisation de la route.
Elle déclare : « [I was notified] que j’avais commis une infraction passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 90 euros ». Mais lorsqu’elle est allée en ligne pour payer, elle a constaté que le site web ne fonctionnait pas. Elle a dû appeler le service clientèle, puis a envoyé un chèque.
Les personnes qui ne paient pas risquent une amende de 90 euros.
Pour sa défense, la société de gestion des autoroutes APRR a déclaré qu’elle faisait « tout ce qu’elle pouvait » pour avertir les usagers du nouveau système.
Elle a déclaré : « La signalisation et les informations disponibles sont strictement définies par le régulateur, donc l’Etat. Nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons ».
Le système est déjà utilisé dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, en Espagne, en Autriche, au Brésil, au Chili, en Colombie et en Inde. Il est prévu d’introduire le système sur d’autres autoroutes en France dans les prochaines années, notamment l’A13-A14 (prévu pour 2024) et l’A69 (2025).
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