La prochaine phase de vente de billets pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris débutera le 30 novembre, avec des billets disponibles pour presque tous les sports.

Plus de 400 000 billets seront mis en vente, et les organisateurs promettent que 70 000 d’entre eux ne coûteront que 24 euros.

Il s’agit du dernier cycle de vente de billets organisé par l’équipe 2024 avant l’ouverture de la plateforme de revente en avril prochain. Le directeur général adjoint de Paris 2024, Michaël Aloïsio, a déclaré que « 7,2 des 10 millions de billets » pour les Jeux Olympiques avaient déjà été vendus.

Ce cycle de vente de billets se déroulera selon le principe du premier arrivé, premier servi, contrairement aux cycles précédents, qui utilisaient un système de loterie pour décider qui avait les premiers créneaux horaires – une décision critiquée par certains qui la considéraient comme injuste.

Les billets seront disponibles pour les personnes disposant d’un compte sur le site web de la site officiel à partir de 10h00 jeudi prochain.

Cette nouvelle intervient alors que la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que le réseau de transport de Partis « ne serait pas prêt » pour l’afflux de visiteurs l’été prochain.

Maximum de 30 billets par personne

Certaines règles pour les acheteurs resteront inchangées – par exemple, chaque compte pourra acheter un maximum de 30 billets.

Des billets seront disponibles pour toutes les disciplines, à l’exception du surf, qui se déroulera à Tahiti.

De nombreux billets seront disponibles pour les compétitions de natation et d’équitation, mais aussi pour les épreuves d’athlétisme et les sports d’équipe tels que le football.

Des places seront également disponibles pour les cérémonies d’ouverture et de clôture – la première se tiendra sur les rives de la Seine – les plus chères étant proposées à près de 3 000 euros.

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Les autres billets seront vendus sur une plateforme de revente

Il s’agit de la dernière « grande étape » de la vente des billets, et tous les billets invendus seront disponibles en ligne avant le début des Jeux en juillet prochain.

En avril, une plateforme de revente privée sera également ouverte, permettant à ceux qui ont des billets dont ils ne veulent pas – ou ceux qui sont très demandés – de les transmettre.

Les acheteurs et les fonctionnaires se sont plaints des deux premières étapes de la vente des billets, qui utilisaient des machines à sous et des systèmes de loterie pour déterminer de manière aléatoire qui pouvait acheter son billet en premier.

Lors du premier tour de vente, les billets ne pouvaient être achetés qu’en « lots », ce qui a contraint de nombreuses personnes à acheter des billets pour des compétitions qui ne les intéressaient pas, afin d’obtenir les billets qu’elles recherchaient.

Les organisateurs ont déclaré que cela permettrait de mettre en lumière certains événements moins connus, mais ceux qui voulaient des billets pour un événement spécifique ont déclaré que c’était injuste et que cela les obligeait à payer un supplément.

D’après les données recueillies jusqu’à présent, il est probable que la plupart des événements afficheront complet. Plus de 70 % des billets pour l’ensemble des événements ont déjà été vendus, ce dont les organisateurs se déclarent « extrêmement satisfaits ».

Les informations relatives à la vente des billets pour les Jeux paralympiques n’ont pas encore été publiées, mais les organisateurs affirment que les signes sont positifs.

« Nous sommes satisfaits du bon démarrage, mais nous devons personnaliser davantage les choses, car les Français ne connaissent pas très bien les athlètes paralympiques », ont déclaré les organisateurs.

« Il y a eu un démarrage assez fort, mais il y a encore beaucoup d’opportunités » pour acheter des billets Paralmypic, a déclaré le président de l’Association des athlètes paralympiques (AIPA). Comité d’organisation des Jeux Tony Estanguet au début du mois.

Problèmes de transport pendant les Jeux ?

Les bonnes nouvelles concernant la vente des billets risquent d’être atténuées par les difficultés rencontrées par les personnes qui souhaitent se rendre aux événements, si elles prévoient de prendre le métro.

Interrogée sur les inquiétudes suscitées par l’événement, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré que l’augmentation du nombre de visiteurs dans la ville mettrait à rude épreuve les infrastructures de transport public.

« Nous avons déjà des problèmes avec les transports quotidiens, et nous n’arrivons pas à atteindre le niveau attendu… de ponctualité et de confort pour les Parisiens », a-t-elle déclaré à RMC.

« En effet, il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts, il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a-t-elle ajouté, citant également en exemple la station de RER E de la Porte Maillot – qui ne sera pas ouverte à temps pour les Jeux.

Vous pouvez voir la suite de l’interview, partagée sur les médias sociaux, ci-dessous.

Qu’est-ce qui n’est pas prêt pour les Jeux Olympiques ?

La maire de Paris @Anne_Hidalgo répond chez #Quotidien pic.twitter.com/pVv5T5wIkU

– Quotidien (@Qofficiel) 22 novembre 2023

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