Les députés français testent un simulateur de douleur menstruelle : Des députés français masculins testent un simulateur de règles douloureuses

Les députés français testent un simulateur de douleur menstruelle : Des députés français masculins testent un simulateur de règles douloureuses

Des députés français de sexe masculin ont testé un appareil qui simule la sensation de douleurs menstruelles avant un débat parlementaire sur un nouveau projet de loi visant à instaurer un « congé menstruel » rémunéré.

En vue du débat, prévu cette semaine (mercredi 27 mars), les députés Marie-Charlotte Garin et Sébastien Peytavie ont eu l’idée de donner à certains députés masculins un avant-goût de ce que peuvent être les douleurs menstruelles.

Sur X (anciennement Twitter), M. Peytavie a posté une vidéo du test et a déclaré : « Leur conclusion a été unanime : « Leur conclusion a été unanime [it hurts].

La vidéo montre que dès que les députés ont commencé à utiliser l’appareil, ils ont crié de douleur et ont demandé à arrêter. Il s’agit des députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo, et des députés Les Républicains Pierre Cordier et Maxime Minot.

L’ancien ministre et député de la Renaissance Clément Beaune a été l’un des premiers à s’exprimer : « C’est vraiment horrible, en fait ».

Les députés ont ensuite tenté de faire un discours, comme ils le feraient dans une salle de débat, alors qu’ils étaient branchés sur la machine à douleur. Aucun d’entre eux n’a pu terminer sa phrase ou continuer sans réagir, la douleur se faisant sentir.

Pourtant, la vidéo postée par M. Peytavie affirme que 50 % des femmes souffrent de douleurs menstruelles si intenses qu’elles sont « incapacitantes », et que pour certaines femmes, la douleur qu’elles ressentent pendant leurs règles est similaire à celle à laquelle on peut s’attendre lors d’une crise cardiaque.

Les règles rapportent plus d’argent qu’elles n’en retirent ».

Suite au débat de cette semaine, le projet de loi sur le congé menstruel au travail – et sur l’opportunité de l’accorder au niveau national aux personnes qui en ont besoin en raison de règles douloureuses (nom médical, « dysménorrhée ») – devrait être présenté à l’Assemblée nationale. Assemblée nationale le 4 avril.

Le projet de loi propose d’introduire le droit pour les travailleuses de demander jusqu’à 13 jours de congé menstruel médical rémunéré par an. Un certificat médical serait nécessaire pour en faire la demande, et les jours seraient remboursés par l’employeur. Assurance maladie (l’assurance maladie française).

Jusqu’à présent, le projet de loi n’a pas été populaire auprès de certains députés critiques, qui soulignent que la Assurance maladie est actuellement débordée et tente de faire des économies.

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Le nouveau budget santé 2024 prévoyait déjà des protections hygiéniques réutilisables (culottes et coupes menstruelles), qui sont désormais remboursables pour les femmes de moins de 26 ans, et toutes les femmes couvertes par l’Assurance maladie. Complémentaire santé solidaire schéma.

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En février de cette année, le Sénat a rejeté un projet de loi similaire par 206 voix contre 117. Ce projet de loi aurait permis d’accorder jusqu’à deux jours de congé de maladie par mois pour les règles douloureuses, y compris celles liées à l’endométriose. Il proposait également que les certificats médicaux relatifs à ce problème soient valables pendant 12 mois.

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En réponse à l’argument du coût, la députée Mme Garin a déclaré que les personnes qui ont leurs règles rapportent plus d’argent public qu’elles n’en prendraient si ce congé était introduit.

Elle a déclaré : « Si nous faisions le calcul de ce que les femmes rapportent à l’État, nous serions en mesure d’en tirer profit. [to the economy] en termes de santé menstruelle – je pense à la consommation de serviettes, de tampons et de produits liés à l’hygiène menstruelle – si la TVA va dans les poches du gouvernement, les femmes rapportent plus. »

Les députés auteurs de la proposition estiment qu’en moyenne, l’utilisation de produits menstruels au cours d’une vie coûte entre 8 000 et 23 000 euros par personne, soit un coût de 10 à 50 euros par mois.

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