Nouvelle ligne de chemin de fer, prix du ferry, tramway lent des escargots : 8 mises à jour sur les voyages en français
1. En projet une nouvelle liaison ferroviaire entre Paris et Bruxelles
Les opérateurs ferroviaires publics français et belges envisagent d’ouvrir une ligne ferroviaire à « vitesses conventionnelles » entre Paris et Bruxelles.
Les plans provisoires verraient la Gare du Nord et Bruxelles Midi reliées par une ligne ferroviaire circulant à des vitesses régulières – plus lentes que les lignes à grande vitesse dédiées, mais plus rapides que la conduite entre les deux villes.
« Ce projet de nouvelle relation est sans aucun doute conforme aux ambitions des deux opérateurs et des autorités politiques en vue d’atteindre leurs objectifs climatiques », ont déclaré la SNCF et son homologue belge, la SNCB, dans un communiqué.
« Les voyageurs soucieux de la protection de l’environnement disposeront d’un supplément décarboné [travel option].”
Une étude de faisabilité du projet est actuellement en cours, en vue d’une ouverture de la route « d’ici fin 2024 ».
L’itinéraire dispose déjà de toutes les infrastructures nécessaires pour relier les deux villes – qui sont actuellement déjà reliées par des trains à grande vitesse.
Paris et Bruxelles ont été les deux premières capitales au monde à être reliées par le rail en 1846.
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2. Les prix des transports en commun parisiens repartent à la hausse – mais pas pour les touristes ?
Le coût des déplacements dans les transports publics parisiens devrait encore augmenter en janvier 2024, a confirmé la RATP (Régie autonome des transports parisiens), l’autorité organisatrice des transports de la capitale française.
En raison des besoins de financement, y compris les coûts d’extension du réseau de métro parisien de 14 à 18 lignes, le prix du forfait mensuel Navigo augmentera à partir de l’année prochaine.
Le montant exact de l’augmentation n’a pas encore été précisé, mais il pourrait être similaire à l’augmentation de 2023, qui a vu le tarif mensuel bondir de 12 %.
Valérie Pécresse, présidente du Île-de-France Mobilités (IDFM) qui gère les transports en commun en région parisienne, a déclaré qu’il était « nécessaire d’augmenter les contributions des collectivités locales et les recettes tarifaires ».
Sur les 800 millions d’euros supplémentaires nécessaires, seuls 300 millions d’euros devraient provenir du gouvernement et des autorités locales, laissant un vide de 500 millions d’euros que le groupe doit combler.
Le groupe étudie également des « tarifs spécifiques pour les visiteurs des Jeux olympiques et paralympiques », qui se tiendront l’été prochain dans la ville.
Ils espèrent également que les augmentations de tarifs « pourront être réduites au minimum », si le gouvernement propose des sources de financement alternatives, telles que des augmentations d’impôts sur les entreprises locales.
Le ministre des Transports Clément Beaune a déclaré que l’IDFM « disposera d’une nouvelle marge de manœuvre fiscale à partir de 2024 », ce qui pourrait voir les tarifs augmenter moins que prévu initialement par le groupe.
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3. Le prolongement du tramway de Brest pourrait être retardé… à cause des escargots
La construction de la deuxième ligne du tramway de Brest pourrait être retardée en raison de la présence d’une espèce protégée d’escargot sur le tracé proposé.
La colonie de Escargots de Quimper – une espèce d’escargot présente en Bretagne et dans le nord de l’Espagne – a été découverte sur le pont Robert-Schuman de la ville, que traversera le tracé du tramway.
La ville chercherait à déplacer les escargots vers un nouvel emplacement, car elle n’est pas disposée à annuler complètement le projet ou à réacheminer la ligne, ce qui entraînerait des coûts supplémentaires importants.
La solution n’est peut-être pas si simple, cependant, car il n’est pas toujours légal de simplement déplacer une espèce protégée de son habitat actuel, et un certain nombre de groupes écologiques se sont maintenant retournés contre le projet.
Bien que la décision finale sur le sort des escargots appartienne au préfet, toute décision prise peut faire l’objet d’un recours dans un délai de deux mois.
Le retard entraînera inévitablement une augmentation des coûts du projet.
« Je précise que nous avons eu beaucoup de discussions avec les associations environnementales, qui sont d’accord avec le projet », a déclaré Glen Dissaux, vice-président de Brest Métropole.
M. Dissaux s’est dit heureux que les groupes se soucient suffisamment de la biodiversité de la région, mais que le projet devrait aller de l’avant.
La mairie de Brest n’a pas encore pris de position officielle sur la question.
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4. Brittany Ferries remporte un prix de voyage
La société française Brittany Ferries a été reconnue par les lecteurs d’un journal britannique.
Il a remporté le prix du « meilleur opérateur de ferry » lors des prix de voyage annuels du Daily Telegraph. Il a vu 30 000 lecteurs du journal voter pour leurs destinations, compagnies aériennes et agences de voyage préférées.
Brittany Ferries a remporté le prix pour la septième année consécutive et conserve le prix depuis 2014 (aucun prix n’a été décerné dans la catégorie pendant la pandémie de Covid).
La société suédoise Stena Line a terminé deuxième, la société danoise DFDS prenant la troisième place, ce qui signifie qu’aucune société britannique ou irlandaise ne s’est classée parmi les trois premières places pour la première fois en plus de dix ans.
P&O Ferries, qui a terminé deuxième des prix de 2019, a abandonné le classement, en grande partie à cause de la controverse sur son licenciement massif d’employés en 2022.
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5. Easyjet annonce de solides bénéfices alors que la reprise de Covid se poursuit
La compagnie low-cost EasyJet a annoncé au troisième trimestre des bénéfices avant impôts de 203 millions de livres sterling (234 millions d’euros), malgré un printemps entaché de grèves.
Le troisième trimestre – les trois mois jusqu’au 30 juin 2023 – les bénéfices représentent une amélioration de plus de 300 millions de livres sterling (346 millions d’euros) par rapport aux résultats de l’année précédente, montrant que l’entreprise rebondit après la restriction des voyages aériens par Covid.
Le nombre de passagers utilisant Easyjet est passé à 23,45 millions, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2022, et le revenu gagné par siège a augmenté de 22 %.
Ces résultats interviennent malgré un certain nombre de perturbations pour les compagnies aériennes depuis le début de 2023, notamment une grève prolongée des contrôleurs aériens français (ATC).
Les grèves ont touché des centaines de milliers de vols non seulement à destination et en provenance de la France, mais aussi ceux qui ont survolé l’espace aérien français.
L’entreprise affirme que les grèves des ATC sont « en hausse de 40% depuis le début de l’année par rapport à 2019 ».
En plus de cela, les estimations des revenus du quatrième trimestre sont solides, la compagnie aérienne espérant « réaliser une autre performance record en matière de bénéfices avant impôts ».
Ils pensent également que les revenus par siège augmenteront d’environ 10%.
Ces résultats pourraient cependant être affectés par les quelque 2 000 vols que la compagnie a jusqu’à présent annulés au cours de l’été, en raison de grèves.
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6. Logiciel de reconnaissance faciale installé à la gare Eurostar
Eurostar a installé un système de reconnaissance faciale à la gare de St Pancras à Londres dans le cadre d’une tentative d’accélération des mesures de sécurité.
Remplaçant certains membres du personnel, le logiciel pourra vérifier l’identité et les billets de ceux qui prennent un train depuis le terminal de Londres vers la France, la Belgique ou les Pays-Bas.
Il est – pour l’instant – uniquement proposé aux détenteurs de billets Business Premier ou Carte Blanche (type de carte de fidélité pour l’Eurostar).
Pour utiliser le système, les gens devront utiliser une application pour scanner leurs billets et prendre une photo d’eux-mêmes à l’avance.
Le logiciel vérifiera ensuite ces informations par rapport à la personne lors de son passage dans le « couloir biométrique », où si le scan et la photo correspondent, elle sera autorisée à entrer, sans avoir à scanner physiquement ses billets ou à faire vérifier ses documents de voyage.
Eurostar indique que le processus « ne prendra que deux secondes » si les étapes sont suivies correctement à l’avance, et permettra aux voyageurs d’éviter les files d’attente et les contrôles généralement rencontrés lors de l’utilisation du service.
Les bagages seront toujours contrôlés et les douaniers français vérifieront également les passeports.
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7. Lille teste le paiement par carte bancaire aux portes du métro
Lille a entamé une période d’essai de quatre mois permettant aux usagers du métro de la ville de payer avec leur carte bancaire sans contact.
Semblable à d’autres villes telles que Londres, l’essai permettra à ceux qui souhaitent utiliser le système de taper leur carte sans contact sur un lecteur près des portes d’entrée pour entrer.
Huit stations réparties sur les lignes 1 et 2 du métro de la ville permettront aux utilisateurs d’accéder au réseau par cette méthode.
Jusqu’à cinq billets peuvent être achetés par carte bancaire directement aux barrières d’entrée de la gare. Un billet acheté de cette manière est facturé un peu plus cher – 2 € – que le tarif standard de 1,80 € pour les billets achetés dans un kiosque ou un distributeur de billets.
Lille pense que cela contribuera à réduire les embouteillages pendant les périodes de pointe et sera « particulièrement utile aux touristes » avec jusqu’à 250 000 attendus dans la ville lors de la Coupe du monde de rugby cet automne.
Un point d’achoppement potentiel est que les tickets achetés via une carte bancaire ne sont actuellement pas transférables sur un trajet en bus ou en tram – mais si l’essai réussit, le système pourrait être déployé dans tous les transports publics de la ville.
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8. Les prix augmentent pour la carte de voyage française
L’opérateur ferroviaire public français SNCF augmente les prix de sa carte offrant des billets de train à prix réduit.
Le Carte Avantagequi coûte 49 € par an, propose des tarifs moins chers sur les trains TGV, Inoui et Intercités.
Cependant, à partir du 29 août, les cartes – pour les 28-59 ans – verront le prix maximum des billets augmenter de 10 €.
Par exemple, les trajets longs (trois heures ou plus) en TGV sont actuellement plafonnés à 79 € pour Carte Avantage titulaires. Ils s’élèveront désormais à 89 €.
De même, les plafonds tarifaires pour les trajets inférieurs à 1h30 sont passés de 39 € à 49 €, et pour les trajets de moyenne distance (entre 1h30 et 3h) de 59 € à 69 €.
Les nouvelles mesures ne changent « rien pour tous nos clients qui n’ont pas cette carte, ni même pour la plupart Avantage bénéficiaires de la carte, car dans la plupart des cas, ils paient moins que le prix maximum », a déclaré l’opérateur ferroviaire.
Ceux qui ont des versions alternatives de la carte, comme la Carte Avantage Jeune pour les moins de 28 ans ou les Senior pour les plus de 60 ans, ne verra aucun changement.
Ce changement est l’une des nombreuses mesures d’austérité que la SNCF juge nécessaires dans le contexte économique actuel.
Les billets pour les trains TGV ont augmenté de 5 % en janvier, mais la société affirme que le coût réel était plus proche de 13 % et qu’elle a « protégé » les clients du poids de cette augmentation.
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