Quoi de neuf sur un garçon de 2 ans porté disparu dans les Alpes françaises ?

Quoi de neuf sur un garçon de 2 ans porté disparu dans les Alpes françaises ?

Que s’est-il passé et quand ?

Emile, un garçon de deux ans et demi issu d’une famille nombreuse, séjournait chez ses grands-parents pendant deux semaines au hameau du Haut Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Il a disparu le samedi 8 juillet alors que sa famille emballait la voiture pour une sortie.

On pense qu’Emile s’est égaré tout seul car il aurait été vu dans le hameau avant sa disparition. Le village est si petit qu’il n’était pas rare d’y voir des enfants, si bien que quelques personnes qui l’auraient vu n’ont pas pensé à donner l’alerte.

Cependant, malgré des recherches dans tout le village avec des chiens et des hélicoptères infrarouges, Emile n’a pas été localisé. Un enlèvement était considéré comme peu probable et aucune alerte d’enlèvement à l’échelle nationale n’a été émise.

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Quels sont les derniers changements ?

Le procureur de la ville voisine de Digne-les-Bains a annoncé cette semaine avoir ouvert une nouvelle information judiciaire sur cette affaire. Deux juges d’Aix-en-Provence enquêtent actuellement, avec des enquêtes centrées sur les données et les preuves recueillies sur les lieux et la zone de recherche.

Les recherches ont été arrêtées quatre jours après la disparition et les hélicoptères ne survolent plus.

Le hameau du Haut Vernet, qui surplombe le village de Vernet, est fermé à tout non-résident jusqu’au 31 juillet à minuit, afin de contrôler les allées et venues des étrangers.

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Un habitant dit FranceInfo: « Maintenant, il y a ‘eux’, et il y a ‘nous’ : nous sommes coupés en deux. » D’autres ont dit qu’ils ne voulaient plus parler aux journalistes et qu’ils souhaitaient que la famille soit tranquille.

Le maire, François Balique, a déclaré: « J’ai encouragé tout le monde à reprendre une vie normale… nous sortons de l’autre côté aussi bien qu’on pouvait s’y attendre, et essayons d’oublier, tout en attendant des nouvelles. »

Opinions contrastées des habitants

Une résidente, Jeanne, qui dit FranceInfo elle était une amie de longue date de la famille d’Emile, a décrit le garçon comme « dynamique » et « très mignon ». Elle a déclaré: «Il parle très bien. Il est toujours avec des personnes plus âgées, alors il veut faire comme eux…[but] Je suis désolé, je ne peux plus en parler, ça me bouleverse trop.

Elle a ajouté que l’atmosphère dans le village commençait à « revenir à la normale » et à « se calmer ».

Cependant, une autre résidente, Charlotte, qui dit connaître « un peu » la famille, a réclamé moins de calme et moins de silence, et qualifié l’ambiance « d’oppression » et de « tendue ».

Elle a déclaré: «Les petits secrets en mènent à de plus grands. Peut-être que certaines personnes savent quelque chose mais ne disent rien ?

« Il y a eu une intervention d’un adulte »

Les théories se sont répandues sur ce qui est arrivé à Emile.

Certains ont signalé des rumeurs d’accident de voiture, bien que les enquêteurs n’aient pas précisé s’ils suivaient une piste particulière.

M. Balique a déclaré qu’il pensait qu’il « y avait eu intervention d’un adulte ». Il a déclaré au journal régional La Dépêche du Midi: « C’était peut-être une voiture qui passait trop vite. Et le conducteur, au lieu de réagir normalement, a paniqué.

« Je suis sûr que le corps n’est pas dans la commune, on a tout chamboulé. Il a été déplacé. Il y a eu intervention d’un adulte, qu’il soit vivant ou mort.

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Traumatisme passé

Le village est peut-être aussi sous le choc après une série d’événements malheureux ces dernières années.

En 2008, la gérante d’un café à Vernet, Jeannette Grosos, a été tuée par un homme souffrant de troubles mentaux.

En 2015, l’Airbus A320 de Germanwings s’est écrasé dans les montagnes, tuant 149 personnes et le pilote. À l’époque, un habitant du village, Bernard, a aidé les autorités en conduisant des membres de la famille vers et depuis le site de l’accident pour les aider à comprendre la catastrophe.

Pour le remercier, la compagnie aérienne lui a offert, ainsi qu’à sa famille, des billets pour un match de football France-Allemagne au Stade de France à Paris. Ce serait le match qui a été touché par les attentats terroristes de novembre 2015. Personne du village n’a été tué, mais Bernard a déclaré : « J’ai eu peur.

Il a demandé : « Les avions tombent du ciel ici, les gens tuent ici, et maintenant les enfants disparaissent ; qu’est-ce que les gens vont dire de nous ? »

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