Des centaines de sénateurs français entrent dans la dernière semaine de leur campagne avant les élections sénatoriales. sénatoriales – Les élections sénatoriales en France, qui devraient renouveler près de la moitié de la composition totale du Sénat.

Un total de 170 sénateurs de tous les partis français seront désignés le 24 septembre dans le cadre d’une élection qui aura un impact sur l’équilibre des pouvoirs législatifs de la France.

Sous la Cinquième République (1958 – aujourd’hui), l’institution a parfois été considérée comme « en veilleuse », et considérée à tort comme n’ayant qu’un faible pouvoir législatif. Elle a également été critiquée pour la « lenteur » de ses décisions.

Cependant, l’intérêt pour la chambre s’est accru sous le second mandat du président Emmanuel Macron, car les députés de l’Assemblée nationale sont désormais divisés en trois blocs politiques de taille égale, sans majorité absolue.

Le Sénat est apparu comme une institution qui peut à la fois jouer un rôle important dans la prise de décision législative et assurer un meilleur contrôle des réformes de M. Macron. Cela est d’autant plus vrai qu’il doit convaincre les députés avec plus d’intensité que lorsqu’il disposait d’une majorité.

The Connexion s’est entretenu avec deux experts politiques au sujet du Sénat, de son rôle, de son élection et de la perception qu’en ont les Français.

Quel est le rôle d’un sénateur ?

Le Sénat est l’une des deux chambres de la vie politique française, avec l’Assemblée nationale. Assemblée Nationale (députés).

L’institution représente les régions et la société française, et agit comme un contre-pouvoir aux activités législatives de l’Assemblée. Ses membres participent au vote des lois, à la rédaction des projets de loi et des amendements.

« Le Sénat est également une source importante d’idées et de rapports importants », a déclaré Bruno Cautrès, expert politique et membre du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), qui a souligné l’importance du rôle de contre-pouvoir de la chambre.

Le Sénat est composé de 348 membres. Depuis 2014, son président est Gérard Larcher (Les Républicains ; droite conservatrice) pour trois mandats consécutifs. Il a été élu président pour la première fois de 2008 à 2011.

Comment se déroule l’élection ?

Les sénateurs sont élus pour six ans. Tous les trois ans, des élections modifient la composition du Sénat, la moitié des membres changeant à chaque fois. Au total, 170 sénateurs sont élus lors des premières élections, et 178 lors des suivantes.

Contrairement aux élections présidentielles, municipales et régionales, sénatoriales fonctionnent au suffrage universel indirect, c’est-à-dire que les électeurs français ne votent pas eux-mêmes pour un sénateur, mais votent lors d’une autre élection pour un représentant qui votera ensuite lors de l’élection sénatoriale. sénatoriales.

Les sénateurs sont élus par 79 000 membres d’un collège électoral, qui comprend des conseillers municipaux délégués, des députés, d’autres sénateurs, des conseillers municipaux et régionaux. On les appelle les « grands électeurs ».

Le collège – composé à 95 % de conseillers municipaux délégués – élira 170 sénateurs le 24 septembre, parmi les candidats de 42 départements français de métropole et d’outre-mer.

Le nombre de sénateurs élus varie selon les départements et tient compte de la population. Par exemple, 12 sénateurs sont élus à Paris, mais il n’y en a que cinq dans le département du Bas-Rhin.

Des hommes vieux et lents ?

En France, les gens s’intéressent peu au Sénat.

« La vie électorale de la France tourne autour de l’élection présidentielle et de l’élection législative », a déclaré M. Cautrès. « Si l’on considère que le sénatoriales sont les seules élections au suffrage universel indirect, elles ont toujours été perçues avec mystère et distance par les Français ».

Le Sénat est également souvent perçu comme un ensemble de « vieillards qui prennent des décisions très lentement ». La langue française en a même fait une expression.

L’expression « un train de sénateurs » caractérise quelque chose qui va très lentement », explique le politologue Jean Petaux.
« A une époque où la modernité est caractérisée par la vitesse, le Sénat ressemble plus à une course d’escargots qu’à un sprint », a-t-il ajouté.

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