Un délai supplémentaire est désormais possible pour payer les droits de succession français de manière échelonnée
De nouvelles règles s’appliquent désormais aux demandes de délais supplémentaires pour le paiement des droits de succession en France.
Habituellement, les héritiers d’une personne décédée en France sont tenus de régler la facture dans les six mois suivant le décès.
Cependant, un système appelé paiement fractionné permet un paiement fractionné.
Cette mesure doit être demandée par les héritiers en même temps que la succession est traitée par le notaire et n’est pas automatique. Elle est plus souvent accordée lorsque les héritiers peuvent offrir une certaine forme de garantie à l’avance.
A noter que dans le cas d’enfants de sang, il existe un abattement de 100 000 € avant que les droits de succession ne soient dus sur la partie supérieure à ce montant.
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Trois versements peuvent être étalés sur 18 mois
Selon les nouvelles règles, le bureau des impôts devra rendre sa décision dans un délai de deux mois au lieu de quatre précédemment.
En cas d’accord, il sera possible de demander un paiement en trois fois, sur 18 mois. Auparavant, ce délai était d’un an.
Comme auparavant, lorsque la succession est constituée d’au moins 50 % d’actifs « non liquides », ce délai peut être porté à sept versements sur trois ans.
Les actifs non liquides sont ceux qu’il n’est pas facile d’encaisser rapidement, comme les biens immobiliers, les œuvres d’art et même les actions de sociétés non cotées en bourse.
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L’accord de tous les héritiers est nécessaire
Comme auparavant, le bureau des impôts peut demander des garanties supplémentaires, auquel cas les héritiers disposent de deux mois au lieu d’un pour s’en occuper.
Des intérêts sont toutefois dus, qui s’élevaient l’année dernière à 1,7 %. Le chiffre de cette année n’a pas été précisé.
Si certains héritiers souhaitent payer leur impôt de manière échelonnée et d’autres non, l’accord de ces derniers est nécessaire.
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