Une date a-t-elle été fixée pour le lancement du nouveau système d’entrée/sortie de l’UE ?

Une date a-t-elle été fixée pour le lancement du nouveau système d’entrée/sortie de l’UE ?

L’un des principaux changements prévus pour 2024 sera l’introduction du nouveau système numérique d’entrée/sortie aux frontières de l’Union européenne, mais une date précise a-t-elle été fixée pour son lancement ?

Les médias ont fait état d’une date de lancement fixée au 6 octobre, attribuée à « Eurotunnel », l’ancien nom de Getlink qui exploite le service LeShuttle à travers le tunnel sous la Manche.

Toutefois, selon les dernières informations officielles disponibles, le calendrier actuel, révisé, prévoit un démarrage « à l’automne » 2024.

Ce calendrier a été adopté par EU-LISA, l’agence de l’UE chargée d’organiser l’infrastructure opérationnelle de la SEE, et a été approuvé politiquement par le Conseil « Justice et affaires intérieures » de l’UE en octobre.

Nous avons vérifié auprès de fonctionnaires et confirmé qu’il s’agit du calendrier le plus précis disponible.

Le porte-parole de la Commission européenne pour la justice, Christian Wigand, a déclaré aujourd’hui (19 décembre) :

« La nouvelle feuille de route pour la mise en place de la nouvelle infrastructure informatique prévoit que le système EES sera prêt à entrer en service à l’automne 2024 et que le système EtiasMC sera opérationnel à la fin de l’année. [a linked system of online pre-approval to enter the Schengen area] sera prêt à entrer en service à partir de la mi-2025 ».

Un porte-parole de l’EU-LISA nous a également confirmé aujourd’hui que la « feuille de route pour la mise en œuvre » actuelle de l’agence, telle qu’approuvée par le Conseil les 19 et 20 octobre, prévoit que « l’état de préparation technique » sera « atteint à l’automne ».

Cependant, EU-LISA a ajouté : « Aucune date concrète n’a encore été fixée ».

Le système EES collectera des données sur les voyages des citoyens non européens à destination et en provenance de l’espace Schengen, et il est prévu qu’il supprime en temps voulu la nécessité d’apposer des tampons sur les passeports pour vérifier que les visiteurs respectent la règle des 90/180 jours de l’UE.

Lors de la première entrée dans l’espace Schengen après la mise en œuvre (ou de la sortie si les personnes sont déjà dans l’espace), les personnes concernées devront se faire photographier et faire numériser leurs empreintes digitales.

Cette mesure n’affectera pas les citoyens de l’UE ni les étrangers qui vivent dans un État de l’UE avec un visa et/ou une carte de séjour.

Plus d’informations ici : Système européen d’entrée/sortie : Neuf choses à savoir à l’avance

La date de lancement a été repoussée à plusieurs reprises en raison de difficultés techniques liées à l’infrastructure centrale et du manque de préparation des États concernés par le système.

Ces derniers comprendront les pays de l’UE et de l’EEE (à l’exception de Chypre et de l’Irlande où les passeports seront toujours tamponnés manuellement) ainsi que le Royaume-Uni où les contrôles frontaliers français sont effectués sur le sol britannique à Douvres (ferries), à la gare de Londres St-Pancras (Eurostar) et à Folkestone (LeShuttle).

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