Une maison familiale en France doit être démolie malgré un permis de construire

Une maison familiale en France doit être démolie malgré un permis de construire

Les propriétaires d’une maison en bois partiellement construite dans l’ouest de la France ont reçu l’ordre de démolir le bâtiment après une lutte de dix ans, bien que les travaux aient fait l’objet de toutes les autorisations nécessaires.

Le bâtiment était destiné à devenir une maison de vacances « bioclimatique » sur un terrain qui surplombe la plage de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Bretagne), et qui appartenait à la famille depuis 130 ans.

Les propriétaires – les familles Bourdin, Cassin et Jamois – avaient obtenu tous les permis de construire et de propriété nécessaires pour les travaux.

Cependant, trois associations environnementales – Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22 – ont monté des dossiers contre la construction, affirmant qu’elle contrevenait à la loi sur le littoral (le loi littoral).

La loi vise à protéger le littoral français des « excès » de la construction et de l’accès du public, à prévenir les dommages et à encourager les pratiques durables et respectueuses de l’environnement.

Les tribunaux ont donné raison aux associations et ont déclaré que la zone (à Saint-Efflam) et que le permis de construire de la mairie était nul et n’aurait pas dû être délivré.

Cela signifie que le bâtiment doit être démoli.

La décision a été critiquée par les familles, qui affirment que les représentants du tribunal n’ont pas visité le site et que la zone compte déjà un certain nombre d’édifices, dont plusieurs bâtiments publics et un lieu de culte.

Elles se disent favorables à la protection de la côte, mais ne croient pas que la maison doive être démolie.

Fabien Bourdin, l’un des propriétaires de la maison, a déclaré que les familles étaient désemparées par cette décision, dont le coût est estimé à 400 000 euros, y compris le coût de la construction puis de la démolition de la propriété, les frais de justice et les dommages et intérêts pour le terrain, qui n’est désormais plus adapté à aucune construction dans le cadre de la loi sur la protection de l’environnement. loi littoral.

« Maintenant que notre permis de construire, approuvé par la préfecture des Côtes-d’Armor, a été annulé rétroactivement, notre seul recours est de nous retourner contre la mairie pour qu’elle nous indemnise du préjudice subi », a-t-il déclaré. a déclaré Le Figaro.

Aujourd’hui, des représentants de la mairie doivent rencontrer les familles au tribunal pour décider de l’indemnisation à verser (la mairie a déjà accepté de payer, mais le montant n’a pas encore été fixé).

« Même si l’affaire est portée devant le tribunal, rien ne nous empêche de négocier directement avant le jugement », a déclaré M. Bourdin.

La commune de Plestin a même déclaré qu’en raison de sa situation sur la côte, elle mettait chaque année de l’argent de côté en prévision de ce type d’affaires.

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