Les agriculteurs français sont plus nombreux à manifester leur sympathie que les gilets jaunes. gilets jaunes même au plus fort de leur popularité, selon un nouveau sondage.

Depuis le 20 janvier, les agriculteurs bloquent un nombre croissant d’autoroutes et de routes pour protester contre les réglementations françaises et européennes ainsi que contre une nouvelle taxe sur le gazole agricole.

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Toutefois, malgré les perturbations considérables que la manifestation entraîne pour les déplacements, la grande majorité du public français soutient le mouvement, selon un sondage réalisé par Elabe.

Quelle est la popularité de la manifestation des agriculteurs ?

Les méthodes utilisées par les agriculteurs pour bloquer les routes rappellent celles utilisées par la gilets jaunesou gilets jaunes en 2018-2019.

Des sondages similaires réalisés par Elabe concernant le soutien à la gilets jaunes a montré que le soutien populaire au mouvement était de 73 % en novembre 2018*, tombant à 50 % en avril 2019*.

Nous devons agir avec plus de dignité

Conscients de leur soutien populaire, les syndicats agricoles se sont empressés de dénoncer les éléments les plus extrêmes du mouvement de protestation.

Mouvement des agriculteurs : A Agen, la préfecture dégradée
️ »On n’a rien obtenu, on nous a baladé encore une fois… On est submergé de colère », explique Karine Duc, viticultrice et coprésidente de la Coordination rurale. pic.twitter.com/mNkVgN74K8

– LCI (@LCI) 24 janvier 2024

A Agen (Lot-et-Garonne), des manifestants ont aspergé les grilles de la préfecture de fumier et mis le feu à des pneus le 24 janvier.

En réponse, le vice-président du syndicat agricole FNSEA, Luc Smessaert, a utilisé les termes suivants FranceInfo pour avertir les manifestants « de ne pas endommager les biens » et pour leur rappeler « d’agir avec plus de dignité ».

Que fait le gouvernement face aux manifestations ?

Marine Le Pen, le parti communiste et même le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, ont publiquement exprimé leur sympathie pour leur combat.

Les syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont présenté une liste de revendications au gouvernement le 24 janvier. Ils demandent notamment « l’arrêt immédiat » des contraintes environnementales qui leur sont imposées par les réglementations françaises et européennes.

« Ces revendications ne sont pas négociables », a prévenu Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. « Il s’agit d’une liste exhaustive, dans laquelle le gouvernement n’a pas à piocher.

Le Premier ministre Gabriel Attal devrait répondre aux revendications vendredi (26 janvier).

*Sondage en ligne Elabe pour BFMTV auprès de 1 000 personnes

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L’engagement de 3,5 milliards d’euros suffira-t-il à assurer l’avenir de l’agriculture française ?