Un plan d’action a été dévoilé pour faire face aux émeutes qui ont suivi la mort de Nahel Merzouk, 17 ans, abattu par un policier en juin.

Le Premier ministre Elisabeth Borne espère que les mesures annoncées jeudi (26 octobre) permettront « d’aider et d’accompagner » les communes touchées.

Les émeutes ont fait suite à l’assassinat d’un adolescent non armé lors d’un contrôle routier à Nanterre (Ile-de-France) le 27 juin.

Des voitures ont été brûlées, des bâtiments incendiés, des feux d’artifice lancés sur la police et des magasins pillés pendant plusieurs jours dans certaines communes.

Plus d’informations Timeline of unrest after French police allegedly shoot dead Nahel (en anglais)

Quelle est la réaction aux mesures proposées ?

Thierry Falconnet, maire de Chenôve (Côte-d’Or), dont la mairie a été incendiée par des émeutiers, a déclaré à France 3 que les mesures n’étaient pas suffisantes.

« C’est un mélange de mesures réactionnaires et répressives. Certaines d’entre elles vont dans le bon sens, mais il faut des mesures plus sociales pour les équilibrer », a-t-il déclaré.

D’autres sont encore plus sceptiques.

« Ils essaient de duper les maires qui demandent des garanties de sécurité, et de les duper avec quelque chose dont je doute de l’efficacité », a déclaré le sénateur Patrick Kanner à Public Sénat.

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